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occidental de la ville, qu’une petite rivière qui communique avec le Gange, et devient navigable dans les saisons pluvieuses. A l’Est, et en quelques endroits à la distance de deux milles, est la rivière de Mahanada, toujours navigable, et communiquant aussi avec le Gange.

Les ruines de Gour, même d’après le calcul le plus raisonnable, présentent une étendue au moins de quinze milles en longueur (le long de l’ancienne rive du Gange) et de 2 à 3 milles de largeur. Quelques villages sont épars sur son site, et le reste est couvert de forêts épaisses habitées par des tigres et d’autres bêtes féroces, ou s’est changé en terres labourables dont le sol est formé de briques réduites en poussière. Les ruines principales sont une mosquée dont l’intérieur est revêtu de marbre blanc, travaillé avec le plus grand soin, et deux portes de citadelle frappantes par leur grandeur et leur majesté. Ces édifices et quelques autres en petit nombre semblent devoir leur existence à la nature de leurs matériaux qu’il est moins aisé de vendre, et plus difficile de séparer que les briques ordinaires des bâtimens qui ont été et sont encore aujourd’hui un article de commerce, que l’on trans-