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mains avaient certainement plus de 1 000 pas[1] ; mais la question dont il s’agit en ce moment n’est pas la distance effective, mais les proportions des parties intermédiaires de la route. Le confluent du Gange et de la Jumnah sur la Carte, est à 990 milles de Pline de la Leyah, et à 1 032 au-dessus de l’embouchure du Gange ; tandis que l’itinéraire porte la longueur du premier intervalle à 959, et celle de l’autre à 1 063 ; c’est-à-dire que la notice de Pline place le confluent 31 de ses milles ou environ 17 milles G. trop au-dessous. Il ne faut pas faire attention à cette différence dans la question générale ; car nos idées de la distance étaient, il y a vingt ans, beaucoup plus éloignées de la vérité.

Il place Palipothra à 425 milles (où à pareil nombre de parties de 1 063), de la distance du confluent de la Jumnah à l’embouchure du Gange, et c’est le point auquel nous devons

  1. D’Anville pense que Pline a changé les stades grecs en milles, au taux de 8 pour un mille ; et c’est ainsi qu’il explique leur peu de longueur. D’Anville, profond dans cette matière, est d’avis qu’il faut 1 050 stades itinéraires (je crois que c’est de mesure horizontale) pour faire un degré d’un grand cercle.