Page:Rennell - Description historique et géographique de l’Indostan, tome 2, 1800.djvu/20

( 8 )

l’embouchure du Gange, telle que nous venons de la présenter, avec celle qui se trouve sur la Carte. Le second article, savoir, la distance de l’Hydaspes à l’Hyphase est évidemment fautif, même si le texte, qui est très-obscur, portait 390 ; car il ne peut pas avoir plus de 220 des milles de Pline, à moins que celui qui a mesuré les marches d’Alexandre n’ait compris dans sa notice les sinuosités des routes jusqu’à la ville de Sangala, etc., après le Catheri ou Cathei. Il en résulte que la notice, quant à la distance totale, est défectueuse ; nous devons par conséquent ne nous en rapporter qu’aux distances partielles. En supposant donc comme certain, que la rivière de Beyah est l’Hyphase, ou plutôt l’Hypase, comme j’espère le démontrer dans mes observations sur la marche d’Alexandre ; et en mesurant sur la Carte la ligne de la grande route du Panjab à l’embouchure du Gange, la distance sera d’environ 1 140 milles G. : et comme l’itinéraire en question porte la longueur du même intervalle à 2 022 milles romains, le rapport d’un des milles de Pline à un mille géographique sera de 56 à 100 pour une distance horizontale ; ou environ 7/10 d’un mille anglais pour une distance de route. Les milles ro-