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confluent du Beyah et du Setlège, à Férosepour : Pline les place plus loin, sur la rive orientale du fleuve. On doit regretter qu’Arrien n’ait pas donné plus d’étendue à cette partie de sa narration, concernant les marches d’Alexandre entre Sangala et l’Hyphasis, et à son retour à l’Hydaspe ; il n’est pas possible que sa relation soit utile à un géographe. Diodore et Quint-Gurce n’offrent pas de plus grands développemens ; et d’ailleurs on ne pourrait s’en rapporter à eux pour cette partie ; car ils ont confondu l’Hydaspe (Ihylum) avec l’Acesine (Chunaub), dans leur notice du voyage d’Alexandre. Mais je pense que le géographe qui, voudra prendre la peine de comparer la relation d’Arrien, les marches par terre, et le voyage en descendant les fleuves, avec la géographie du Panjab, retrouvera l’ancien Hydaspe dans le moderne Behut on Ihylum, la première rivière au-delà de l’Indus ; et successivement l’Acesine dans le Chunaub, l’Hydraote dans le Rauvee, et l’Hyphasis dans le Beyah. Quant à l’exacte position des autels d’Alexandre, je ne voudrais pas assurer s’ils étaient au-dessus du confluent du Beyah, ou au-dessous ; cependant l’ancien nom du Beypasha paraît plutôt avoir donné lieu au