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pouvons en conclure que les marches communes de sa grande armée étaient d’environ 7 cosses communes par jour, ou d’environ 13½ milles anglais[1].
À son retour, il fit une excursion au nord-est, dans le Dooab, prit la ville de Merat ( appelée
- ↑ La longueur moyenne des marches des grandes
armées est plus susceptible de fixation, et plus utile
dans ses applications à la géographie, qu’on ne pourrait
d’abord l’imaginer. Je ne parlerai ici que de mes
recherches concernant les armées indiennes. La moyenne
de 95 marches dont les distances mesurées sont
connues, est égale à 14,6, ou environ 14½ milles A.
(celle des armées européennes dans l’Inde est beaucoup
moins considérable). Ces 14½ milles de distance de
route peuvent produire 11 milles G. de distance directe,
lorsque l’on en fait l’application à la géographie sur
des lignes d’une grande étendue ; quoique chaque
marche individuelle puisse produire un demi-mille
de plus, attendu que le degré de sinuosités s’évalue en
raison composée de la longueur de la ligne de distance,
et de la nature du pays (voyez les pages 223 et 224 du
tome premier).
La marche et la retraite des Grecs depuis la Natolie jusqu’à Trebizonde, ne donne pour moyenne que 15 milles anglais, en évaluant le parasange de Xenophon à 3 milles romains, comme le fait D’Anville, et il est évident par l’espace parcouru, et d’autres circonstances, que le nombre de ses parasanges est exagéré.