tribus féroces d’Afghans qui occupent le pays situé sur la ligne entre le Panjab et Candahar. Ces tribus ne furent jamais assez long-temps soumises et civilisées pour conserver quelques traces de civilisation, lorsqu’elles recouvraient leur indépendance.
Telles sont les grandes communications relatives à notre projet de décrire la route de Timur, de Cabul vers l’Indostan. Selon Sherefeddin, il suivit la route d’Irjab, Shenuzan, Nugaz, Banou (ou Bunnoo), et de-là à l’Indus, dans le lieu ou Gelaleddin, roi de Karasm, livra bataille à Gengis Cawn, et traversa si héroïquement le fleuve à la nage, après sa défaite, en 1221.
On ne peut élever de doutes sur la relation de ses progrès, quant aux faits généraux. La description, le gisement des passages sur l’Indus, et la, nature des pays où ils conduisent, noua étant donnés par l’empereur Baber qui connaissait parfaitement les localités, puisqu’il devait cette connaissance à une longue expérience acquise à la tête des armées ; et comme la chaîne des montagnes cou vertes de neige se trouve entre la route de Timur à Bunnoo, et Attock, sans que les historiens en fassent mention ; on peut affirmer que jamais Timur ne
