sa direction ; mais elle ne traverse pas la ligne entre Ghizni et Candahar. Elle passe probablement au sud de Candahar, et forme la hauteur nommée Suhmandroog, qui se trouve sur la marche de Dara Sheko, à 45 milles G. au sud-est de Candahar. Dans ce cas, elle répond à la chaîne de montagnes décrite par Ptolémée sous le nom de Parveti ; et elle est comme la limite septentrionale de la province de Paropamisus.
4°. La quatrième communication est la route inférieure de Bungush qui traverse l’Indus au passage de Chowpareh, 25 à 30 milles G. plus bas que Deenkote, ou peut-être 60 au-dessous d’Attock. Cette route conduit aussi à Lahore par Bheerah ; à Ghizni et Gabul, par Fermul (au sud-est de Ghizni, sud de Cabul) ; et à Gandahar par le Désert. Lorsque nous considérons l’existence de ce désert, les montagnes et les torrens affreux qui se rencontrent sur les routes du Bungush, il nous est facile de voir pourquoi l’on préfère, malgré ses détours, la route qui conduit à Candahar et en Perse, par Attock et Cabul. On la préférait du temps de Tavernier, lors même que le gouvernement Mogol était dans sa vigueur. Ajoutons à ces obstacles, le danger que font courir certaines
