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ne connaisse aucuns détails de cette partie de la route de Nadir-Shah ; car s’il en existait, ils jéteraient un grand jour sur la géographie du Sewad et du Bijore, et serviraient à expliquer quelques circonstances relatives au cours des rivières de cette contrée sur lesquelles on n’a que des notions incertaines.

Les détails des marches d’Acmet Abdalla, roi de Candahar, pendant ses fréquens voyages à Delhi, dans le siècle actuel, ne sont pas parvenus à ma connaissance. La route d’Alexandre est donc la seule dont je n’aye pas encore parlé, et quoique la dernière pour l’ordre, on doit la considérer, comme la première, par rapport à l’histoire, et aux particularités curieuses qu’elle présente : elle mérite donc une discussion spéciale.

Je vais tracer la route de Timur ou Tamerlan, et je suivrai principalement son histoire écrite par Sherefeddin, et éclaircie par les observations du capitaine Kickpatrick.

Pour fixer la situation du passage de l’Indus par lequel ce conquérant entra dans l’Indostan, et par lequel il en sortit (car il est démontré par l’histoire qu’il alla et revint par le même passage), il sera nécessaire de faire précéder la description des routes conduisant de