donc inutile d’essayer de tracer la ligne de démarcation. Il est cependant évident que les Ghickers habitaient le nord et la portion la plus considérable du pays montagneux situé entre le Behut, le Sinde et Cachemire ; et les Joudis, le sud et la portion la moins considérable. Nous trouvons aussi que cette dernière portion se terminait à quelques cosses au nord de Bheerah.
Nous ne connaissons point la nature du pays au sud et au sud-ouest de Bheerah. La Carte du Panjab ne porte point de raoutagnes au sud de Kooshab qui est à dix ou douze cosses au-dessous de Bheerah ; mais par la description du confluent du Behut et du Chunaub qui est fort au sud de Kooshab, le sol dans cette partie doit être pierreux, ce qui fait présumer que les terres nouvellement cultivées ne s’étendent pas loin dans le pays entre le Behut et le Sinde.
Nous pouvons remarquer que les habitans de cette contrée montagneuse (savoir les Joudis et les Ghickers, ou leurs prédécesseurs) se sont en général rangés du côté des envahisseurs de l’Indostan, ne considérant leur pays rude et stérile que comme un passage pour entrer dans un autre. Ils appelèrent
