Page:Rennell - Description historique et géographique de l’Indostan, tome 2, 1800.djvu/122

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 110 )

dés rivières. Du Setlège à l’Ihylum, et aux montagnes qui bordent le Panjab au nord et à l’Est, il paraît que c’est un pays plat et très-fertile : à la vérité, le cours des quatre rivières orientales indique fort évidemment une régularité de surface, et une identité de sol. Mais entre l’Ihylum ou Behut, et l’Indus, il y a une grande portion de pays montagneux ; et comme l’Ihylum suit les montagnes, cette circonstance influe nécessairement sur son cours, et lui donne une forme différente de celle des autres rivières.

Lorsque je publiai la première édition de mon Ouvrage, je connaissais mal la géographie de ce pays montagneux, dont le capitaine Kirkpatrick nous a donné une notice particulière ; car j’avais supposé que les montagnes, ou plutôt les côteaux de Joud qui en forment la partie principale, étaient au nord de la route supérieure qui conduit à Attock, tandis qu’elles sont évidemment au sud de cette route. Cette erreur m’avait trompé sur le passage de l’Indus par lequel Tamerlan entra dans l’Indostan et par où il en sortit, comme je le ferai remarquer au Lecteur, en parlant des progrès de ce conquérant.

Le capitaine Kirkpatrick cite les commen-