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Beyah sort des montagnes de Keeloo, dont j’ignore la position.

En traçant le cours général de ces rivières, je me suis servi en grande partie de la Carte persanne manuscrite du Penjab, tant de foi citée : elle fut faite par un naturel du pays, et conservée dans les archives du Gouvernement dans l’Indostan. Feu le major Davy eut la complaisance, à la demande que lui en fit Sir Robert Barker, de traduire les noms du Persan. La contrée dont cette Carte est, pour ainsi dire, le plan, renferme toute la soubabie de Lahore et une grande partie du Moultan-propre. Les points de Lahore, Attock et Sirhind, dont j’ai déjà fait connaître la fixation, déterminent l’échelle de la Carte. Les distances intermédiaires d’une place à une autre sont portées par écrit, et non d’après une échelle.

Je considère ce manuscrit comme une estimable acquisition, car il ne donne pas seulement une idée générale du cours et des noms des cinq rivières, mais avec le secours que nous procurent les manuscrits du capitaine Kirkpatrick, et les notices du Ayin Acbaree, il nous met en état de constater l’identité des rivières passées par Alexandre pendant sa fa-