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éteinte[1] ; mais il paraît qu’il est assez sage pour préférer la paisible possession de son territoire, au danger de le perdre, en voulant obtenir le gouvernement d’un empire qui n’en a plus que le nom, et dont différens symptômes annoncent la dissolution prochaine.

Il n’est pas vraisemblable que les états des Marattes deviennent bientôt formidables aux autres puissances de l’Indostan. L’état de l’est n’a pas de ressources, et celui de l’ouest ne peut inspirer d’inquiétude qu’autant qu’un de ses chefs gagnerait assez d’ascendant sur les autres pour réunir les pouvoirs que les derniers troubles de ce gouvernement ont divisés. Il faut des siècles pour qu’un gouvernement féodal devienne une simple monarchie, et jusqu’à ce changement l’état occidental des Marattes ne peut être redoutable, au moins, à la puissance britannique. Si Sindia

  1. Quelques personnes croient qu’il existe encore un Rajah de la famille de Sevajee, enfermé dans la forteresse de Sattarah. Il est certain que les nouveaux Paishwahs s’y rendent pour recevoir l’investiture de leur emploi, comme ils le faisaient autrefois. Dans l’état actuel des choses, l’existence d’un tel Rajah est fort indifférente.