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Le village, aux détonations, s’était éveillé et déjà s’agitait ; des ombres prudentes rôdaient aux abords du gîte d’étape. A mes cris, vingt Malgaches accoururent, entrèrent dans la case. Alors je vins tout près, et, aidé d’un bourjane, je retournai le corps inerte. De sa main droite, l’homme serrait un antsy, un grand couteau malgache, fortement emmanché. Il avait reçu une de mes balles dans le ventre, la première sans doute. Il était déjà dans le coma et mourut, une heure après, sans avoir repris connaissance.