Page:Renel - La Race inconnue, 1910.djvu/272

Cette page n’a pas encore été corrigée

sorcier s’étaient accrus de plusieurs rizières et de trois maisons, lorsqu’un événement imprévu vint troubler sa quiétude. Ses dernières victimes, moins crédules que les autres, se décidèrent à porter plainte. On fit des perquisitions chez l’oumbiasy ; on sonda les murs et le sol de sa case ; on découvrit le coffret indien avec les quelques piastres fausses qu’il contenait encore. Mais, les pièces n’ayant jamais été mises en circulation, on ne retint contre le vieux que le délit de sorcellerie : il fut condamné à une faible amende et à quelques mois de prison. Il subit allègrement sa peine, puis revint jouir en toute tranquillité des revenus du trésor octroyé par les ancêtres.