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avec le ménage Violhardy, confirmait l’invitation à la Rochecize, en y priant également le préfet. Du ministère des Colonies vint une dépêche de onze mots ainsi libellée :

« PRÉFET CAEN.

« Violhardy, gouverneur principal Tamatave, officiellement délégué Madagascar Exposition Marseille. »

Le préfet regretta de n’avoir pas eu affaire à un Lemice-Terrieux. Il manda son chef de cabinet pour régler la réception Violhardy. La cérémonie officielle s’imposait ; d’autre part il fallait se garder de faire trop. Quelle était au juste la situation de ce Violhardy ? Que diable ! Le ministère des Colonies aurait pu être plus prolixe, préciser le rang et la catégorie de ce personnage. Était-ce un parent de l’ex-reine ? Comment l’avait-on reçu à Paris ? Fallait-il envoyer le chef de Cabinet à la gare, atteler le landau officiel, mobiliser la musique des pompiers ? Le chef de Cabinet conseilla le cérémonial moyen, réservé aux ministres plénipotentiaires des puissances de troisième ordre et aux délégués des républiques Sud-Américaines. Le préfet prit sa plume administrative et écrivit :