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LA CULOTTE EN JERSEY DE SOIE

advenir car je m’éloigne férocement de toutes utilités. Au surplus peut-être, à me rendre service, me désobligeriez-vous.

 
 

— Et Tamerlan ?

— Il m’attendait depuis deux heures du matin à ma porte Les cent cinquante francs avaient été productifs. Il me remit deux mille francs…

— Ça fini bien, ton histoire ?

— Hélas !

 
 

— Vrai ! elle est jolie cette fin. Et d’un romanesque plaisant. En ce temps où la mode veut faire admettre les sportifs comme des gaillards guindés et pompeux, enfermés dans leurs régimes d’entraînement comme dans un cachot, et si différents des autres humains, il est bon de voir un type aussi solide que les ahuris — qu’on portraiture aux canards sportifs, et pourtant qui ne pose pas à l’héroïsme transcendant.

— Juste ! ceci. Quel bluff leurs régimes et leur athlétisme…

— Je pense bien !

J’ai connu aux États des champions du monde qui ne dessaoulaient pas et des recordmen du saut en hauteur qui étaient d’immondes et passionnés pédérastes… On nous les présentait comme des ascètes.

— Oui ! Populo ne comprend la supériorité que si elle s’accompagne d’une sorte de majesté, d’un côté sacerdotal, d’une supériorisation constante et quotidienne. Alors, on lui fournit des boniments à cet effet. Il ne sait pas ce que c’est que le record du quart de mille — sans doute l’épreuve la plus