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Hymne panthéiste




Ô nature tranquille, immortelle nourrice
Des vivants et des morts,
Charmeuse, étends sur moi la paix consolatrice
De tes parfums subtils et de tes doux accords.

Quand de l’illusion le mirage éphémère
Illuminait mes yeux,
C’est toi qui, loin du bruit, ô nature, ô ma mère,
A mes rêves prêtais les forêts et les cieux.