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POÉSIES INÉDITES


La vague ronde a la douceur

Des plus délicates épaules.

Et, pour caresser ses goûts drôles.

Sur la vague ronde en douceur

L’automne, en effeuillant ses saules,

Sème des taches de rousseur.

Des plus délicates épaules

La vague ronde a la douceur.


La vague lisse s’illumine

Et rayonne, comme des yeux.

Pour ses amants qu’elle fascine

La vague lisse s’illumine.

La lune y promène ses feux

Comme au travers d’une vitrine.

Rayonnante comme des yeux,

La vague lisse s’illumine.


Quand on s’attarde sur le bord

La rivière chaste se couvre.

Dans la brume on croit qu’elle dort

Et l’on s’attarde sur le bord.

Mais .comme une femme elle s’ouvre

Pour embrasser jusqu’à la mort.

La rivière s’ouvre et se couvre

Quand on s’attarde sur le bord.


Puisqu’encor vous parlez de femmes

Je préfère aller me noyer.

Pourtant je n’aime pas les drames,

Mais vous parlez encor de femmes.

Elles ont beau les rudoyer :

Tous les messieurs aiment les dames.

Allez, parlez toujours de femmes !

Moi, je préfère me noyer.