La vague ronde a la douceur
Des plus délicates épaules.
Et, pour caresser ses goûts drôles.
Sur la vague ronde en douceur
L’automne, en effeuillant ses saules,
Sème des taches de rousseur.
Des plus délicates épaules
La vague ronde a la douceur.
La vague lisse s’illumine
Et rayonne, comme des yeux.
Pour ses amants qu’elle fascine
La vague lisse s’illumine.
La lune y promène ses feux
Comme au travers d’une vitrine.
Rayonnante comme des yeux,
La vague lisse s’illumine.
Quand on s’attarde sur le bord
La rivière chaste se couvre.
Dans la brume on croit qu’elle dort
Et l’on s’attarde sur le bord.
Mais .comme une femme elle s’ouvre
Pour embrasser jusqu’à la mort.
La rivière s’ouvre et se couvre
Quand on s’attarde sur le bord.
Puisqu’encor vous parlez de femmes
Je préfère aller me noyer.
Pourtant je n’aime pas les drames,
Mais vous parlez encor de femmes.
Elles ont beau les rudoyer :
Tous les messieurs aiment les dames.
Allez, parlez toujours de femmes !
Moi, je préfère me noyer.