Cette page a été validée par deux contributeurs.
III
L’HERBE
Toute pleine de rosée, l’herbe reluit, tendre, verte, presque transparente. Un petit ruisseau coule dans ses brins. L’homme grave qui se promène a soif. Déjà, il arrondit ses deux mains. Mais il craint de s’abaisser, en se baissant pour boire.
Ensuite l’homme grave a faim. Mais sa pudeur l’empêche, la fausse, la sotte, de s’offrir à genoux un dîner d’herbe fraîche !