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les perdrix


Poil de Carotte

C’est pour aller plus vite.

Madame Lepic

Ne fais donc pas ta sensitive ; en dedans, tu savoures ta joie.

Les perdrix se défendent, convulsives, et, les ailes battantes, éparpillent leurs plumes. Jamais elles ne voudront mourir. Il étranglerait plus aisément, d’une main, un camarade. Il les met entre ses deux genoux, pour les contenir, et, tantôt rouge, tantôt blanc, en sueur, la tête haute afin de ne rien voir, il serre plus fort.

Elles s’obstinent.

Pris de la rage d’en finir, il les saisit par les pattes et leur cogne la tête sur le bout de son soulier.

— Oh ! le bourreau ! le bourreau ! s’écrient grand frère Félix et sœur Ernestine.

— Le fait est qu’il raffine, dit madame Lepic. Les pauvres bêtes ! je ne voudrais pas être à leur place, entre ses griffes.