messe dans mon livre ; mais, tu comprends,
j’ai eu beau la lire avec ferveur, ce n’est pas
la même chose que d’assister au service divin.
— Il n’y a aucune comparaison, cousine.
— Aucune, dit-elle humblement.
— La prochaine fois, cousine, vous croirez votre cousin.
— Est-ce qu’on sait jamais si tu parles sérieusement ? Ah ! je me le rappellerai, ce dimanche !
— Vous aurez du mal à vous tirer de là.
— Je m’en tirerai si Dieu me pardonne.
— À sa place, j’hésiterais.
— Je t’en supplie, dit-elle, ne me taquine pas pour te venger ; je suis assez mortifiée !
— C’est justice.
— Tu me désoles, dit-elle ; tu as de la méchanceté, ce soir. Je vais raconter mes malheurs à d’autres, à Madame Louise, ensuite à Pagette, ensuite à celle que je voudrai.
— Allez, cousine ; prenez garde, votre jupe balaie l’escalier ; relevez-la ; pas tant ! pas tant : on voit vos mollets.