elle ne penche pas la tête à l’intérieur comme
les effrontées qui dévisagent), je me dresse,
j’écarte le double obstacle des pieds et des
genoux et je dis d’un ton autoritaire : « Madame,
prenez ma place. — Non, merci »,
répond la dame, polie et sèche. Oui, elle
refuse. C’est son droit et elle n’admet
aucune réplique. Il ne me reste qu’à regagner
piteusement ma place, au milieu des jambes
hostiles. Je préfère descendre.
Serait-ce aujourd’hui mon jour de caprices humanitaires ? Voilà maintenant que je me mêle d’aider un pauvre vieux à passer d’un trottoir à l’autre. Et comme il s’accroche, multiplie les excuses et les mercis, me donne sa bénédiction et me promet celle de Dieu sous les regards d’une foule narquoise, je le laisse en plan, dans la rue.
Dès que j’aurai deux sous, nous partagerons. Je te donnerai même cinq sous quand j’aurai dix sous. Mais n’espère pas, compagnon, que nous serons ainsi de moitié