Page:Renard - Le Docteur Lerne sous-dieu, 1908.djvu/260

Cette page a été validée par deux contributeurs.


xiii

EXPÉRIENCES ?… HALLUCINATIONS ?…


Emma, Lerne et moi, nous étions au petit salon, après déjeuner, quand le professeur eut un éblouissement.

Ce n’était pas le premier ; j’avais déjà remarqué dans la santé de mon oncle des troubles similaires. Mais celui-ci fut nettement caractérisé, j’en pus observer tous les détails, et des circonstances bizarres l’accompagnèrent. C’est pourquoi je parlerai surtout de lui. Un assistant non prévenu aurait attribué ces accidents au surmenage intellectuel. À la vérité, mon oncle fournissait une dose de travail excessive. Le laboratoire, la serre et le château ne lui suffisaient plus ; il leur avait annexé le parc. Maintenant, tout Fonval se hérissait de perches compliquées, de mâtures anormales, de sémaphores insolites ; et, quelques arbres gênant les expériences, une équipe de bûcherons fut