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le docteur lerne, sous-dieu

Jetzt ! s’écria le professeur.

Un froissement d’étoffes bruit dans la chambre voisine. J’entendis tomber des mannequins. Wilhelm et Johann se jetèrent sur moi.

Lié. Pris. Perdu.

Et l’affre des supplices me rendit lâche.

— Mon oncle ! suppliai-je, tuez-moi tout de suite ! je vous en conjure ! Pas de tourments ! Une balle de revolver, dites ! ou du poison ! Tout ce que vous voudrez, mon bon oncle, mais pas de tourments !…

Lerne ricanait en fouettant d’une serviette humide les joues d’Emma.

Je me sentais devenir fou. Qui sait si la raison de Mac-Bell n’avait pas sombré dans un moment analogue ?… Mac-Bell… Klotz… les bêtes… L’hallucination me fit éprouver une douleur coupante qui emboîtait mon crâne d’une tempe à l’autre…

Les aides me descendirent, Johann à la tête, Wilhelm aux pieds. — S’ils allaient tout simplement me mettre au secret dans une pièce verrouillée ? Un neveu, que diable ! ça ne s’égorge pas comme un poulet…

Ils prirent le chemin du laboratoire.

À travers une défaillance, toute ma vie, jour à jour, défila, le temps d’un battement de cœur.

Le professeur nous rejoignit. On dépassa le pavillon des Allemands ; nous cotoyâmes le mur de la cour ; Lerne ouvrit une porte charretière au rez-de-chaussée