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machinalement, sans épouvante, car, à cette heure de notre vie, un accident ne peut pas, n’a pas le droit d’arriver.


Le fiacre franchit des obstacles, disperse des piétons aux épaules rondes, et les lumières, lancées comme des boules de feu, éclatent sur ses vitres et s’éteignent.


MAURICE

Qu’est-ce que cela nous fait ? nous en verrions d’autres.

Mais tout s’arrête. Le cocher ouvre la portière et dit : — Descendez.

MAURICE

Vous voulez que nous descendions ?

LE COCHER

Oui, j’en ai assez, moi ; Je ne bouge plus.