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sauvent après avoir ramassé leurs vêtements.

Et j’ajoute… Mais aidez-moi. J’ai besoin de toutes mes forces. Joignez-y vos encouragements. Le morceau ne passe pas. Il me semble que je vais vous apparaître dans toute ma laideur, et que votre estime s’envolera loin de moi, comme un oiseau blessé, avec un grand cri.

Ah ! tant pis.

Je m’exécute :

— Épousez M. Guéreau.

C’est cela, gesticulez, trépignez, indignez-vous. J’y comptais bien. Et puis, calmée, écoutez-moi. Je répète :

— Épousez votre vieux.

Pourquoi pas ?

Je ne dis point :

— Épousez-le tout de suite, demain matin au saut du lit.

Je dis :

— Travaillez déjà le bonhomme. Amenez-le à vous épouser de son pro-