Page:Renard - La Maitresse.djvu/117

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

MAURICE

Franchement, je ne le crois pas.

BLANCHE

Mais tu souffrirais, comme moi. Quand je songe à ton départ possible, j’ai le cœur serré. J’éprouve d’avance un gros chagrin.

MAURICE

Moi aussi, et nous n’imaginons rien de plus, nul fracas, aucune vengeance éclatante.

BLANCHE

À quoi bon dramatiser la vie ?

MAURICE

Nous ne sommes pas de l’école cruelle. Nous sommes de l’école bonne-enfant.

BLANCHE

Bien entendu, sauf ces réserves, nous nous aimons autant que d’autres.