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çons-nous sans douleur. Allez, et aimez bien la petite.

Daphnis. — Ah ! je l’aimerai — plus tard.

Lycénion. — C’est vrai. Il faut le temps de donner un peu d’air à votre cœur.

Daphnis. — Je vous vois calme. Il me semble que je vous laisse sur une bonne impression et que le moment est venu de partir. Vos nerfs dorment. Je m’en vais, doucement, à l’anglaise. Ne vous dérangez pas, il fait encore clair dans l’escalier.

Lycénion. — Quel vide, tout de même, et que de choses vous emportez !

Daphnis. — Oui, mais il vous reste le beau rôle.

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