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DANS LA MONTAGNE
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empire caché dans les profondeurs inexplorées de l’Afrique, et supposer qu’il existait quelque part une civilisation séparée de la nôtre.

Mais le bon sens répugne à de telles conjectures, et plutôt que d’admettre celle-là, nos savants compagnons préférèrent, après coup, nier l’apparition, et dire que la soif, la fatigue et le soleil nous avaient tous hallucinés. »


Cette dernière phrase se prononçait toute seule dans la mémoire de Florent Max. Il mettait en regard la description du « tympanum », du gong dont le retentissement périodique jalonnait la rumeur de la montagne. Et deux assurances se confondaient pour lui en une seule certitude : le récit n’était pas un conte, le mirage n’était pas une hallucination ; la ville existait. Elle existait, puisqu’un homme en avait vu le reflet et qu’un autre homme en avait entendu l’écho.

Elle existait ! Où ?

La tournure de la relation n’était pas