faisait un grand diable d’hercule aux attaches fines, droit en selle, et qui semblait rire silencieusement par l’unique fente de son casque surmonté d’une fleur de lis.
— Armure qu’il portait à la bataille de Pavie, prétendit M. de Castièvre.
Alors, se retournant et montrant d’un seul geste la merveilleuse salle où rien ne rappelait les temps modernes :
— Comment voulez-vous que je supporte ici des anglomanes en tenue de golf ou de tennis ? Comment voulez-vous que j’y donne des five-o’clock et des raouts ? Comment voulez-vous que des snobs aux cheveux collés viennent là glisser leur boston et pratiquer leur tango avec des belles-madames habillées rue de la Paix ?
C’est à cet instant qu’un trait de lumière me fit découvrir la solution que je cherchais sans trêve dans les ténèbres de mon esprit :
— Eh bien, mais, qu’à cela ne tienne, mon duc ! Pour un soir, peuplez Sirvoise de gens d’autrefois ! Organisez un bal costumé, et que vos invités soient tous à la mode du temps que vous désignerez !