empattement, s’était mise en travers de la route avant de reprendre, elle aussi, la direction de Belvoux.
— Il se peut, dit Juliaz, que ce soit simplement pour tourner…
— Non, répliqua Mochon, je ne le pense pas, car je vous appelais pour constater exactement la même chose là-bas.
— Oui ?…
— Et moi, c’est une autre voiture, reprit Mochon. Vos pneus, ici, forment une espèce de treillage ; les miens, là-bas, sont d’une autre fabrication. — Tenez ! les voilà, les miens, qui passent également devant nous…
— Bien sûr, ce ne sont pas les mêmes, approuva Juliaz. Du reste, les miens n’ont pas été plus loin ; ils se sont arrêtés où nous sommes… Alors, si je ne m’abuse…
— Alors, il y avait deux grosses automobiles qui ont barré le passage, à cent cinquante mètres l’une de l’autre…
Ils se regardèrent, dans la satisfaction du succès.
Sauf erreur, la scène de l’embûche se reconstituait ainsi :
Pour une raison que l’on connaîtrait