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vi


L’ÉVASION DE L’HOMME TRUQUÉ


Pendant que Jean Lebris me racontait sa prodigieuse aventure, la nuit s’était épaissie et, la tension électrique s’étant maintenue, les yeux du conteur faisaient dans les ténèbres fluidiques deux clartés froides et sans rayonnement.

— Votre mère va s’inquiéter, lui dis-je. Partons. L’obscurité affaiblit-elle votre vision ?

— Du tout ! Le jour et la nuit ne sont plus pour moi qu’une nuance assez inexprimable… Vous venez ?

Ce fut lui qui me guida ; car, avec mes