Que n’êtes vous ici ! Vous viendriez avec moi. Ce serait une chasse réglée comme pour une reine.
Une matinée d’automne ; un soleil tempéré ; un air silencieux où l’arbre écoute ses feuilles qui se détachent.
Votre petit fusil ne pèserait pas plus à vos mains qu’une ombrelle.
Brusquement, vous seriez émue. Une perdrix que Philippe aurait levée exprès passerait près de vous. A mon coup machinal elle dirait : Non, pas vous ! Madame, Madame !
Vous oublieriez de tirer, mais ça ne ferait rien et la perdrix tomberait d’elle-même à vos pieds, gracieusement morte.
Vous n’auriez pas eu à commettre un meurtre. Vous diriez : Elle y est ! et presque aussitôt : Pauvre petite bête !
Quel dommage que tout cela ne puisse pas être sérieux !
Je suis encore allé hier soir au théâtre. D’ailleurs