— Tout ! les sociétés, les commissions, les inaugurations, les enterrements, tout, tout.
— Et l’amour ?
— Je ne l’oublie pas. Les femmes aiment les hommes forts ; il leur faut des femmes.
— En quelle quantité ?
— Une à la fois, si on ne peut pas mieux, mais une série de maîtresses enrichit l’homme fort. Songez que, dans toute femme nouvelle, il y a un sujet de pièce ou de roman. Extrayons-le ! L’homme d’une seule femme reste faible d’esprit.
— Et la nature, lui accordez-vous une petite place ?
— Aucune ! Ah ! diable, prenez garde ! point de promenades perdues, point d’horizons indéterminés, point d’eau, point d’arbres, pas de rêveries malsaines ! Pas de bêtises.
— Compris ! De sorte que, selon vous, l’homme qui ne se soucierait que d’avoir du talent, vivrait à l’écart et refuserait de faire un pas vers les récompenses, quelles qu’elles soient, estimant que, son œuvre terminée, ce n’est pas à lui de se déranger, cet homme-là serait...
— Un artiste.
— Ah !
— Et un serin.