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LI

DERNIÈRE SÉANCE

J’ai promis d’être froid. Je fais de grands efforts quand nous entrons au bain. Je m’éloigne de Marguerite, le corps en arc, pour lui donner la main, et nos bras tendus forment pont. Dès qu’elle caracole de droite et de gauche, je l’apaise d’une pression de doigts. Je connais mon élève dans les coins. Avec quelques défauts, c’est une belle fille, et, comparée à la sienne, mon académie est bien vulgaire. Elle pose ses pieds nus sur les galets sans pousser de petits cris. Elle n’a pas le cou-de-pied fort, mais la mobilité des doigts me divertit. Ils lui obéissent. Elle les ouvre, les ferme, lève celui-ci et tient les autres baissés, prend