Oh ! guère, monsieur.
Vous devez jouer le Beau Danube Bleu à ravir.
Je ne l’ai pas encore déchiffré.
Je ne vous le reproche pas, mademoiselle ; je dis cela pour montrer que Maurice ne me cache rien de ce qui vous concerne. Il m’intéresse à votre vie et même… vous savez que Maurice est un faiseur de projets ; il me les communique tous ; c’est si doux de s’épancher. Il en caresse un, entre autres, qui vous étonnerait, peut-être. Oh ! un projet vague, mais réalisable, et, pour ma part, à première vue, je souhaite qu’il se réalise ; mais je n’ai pas encore le droit de vous le confier : vous êtes trop jeune, nous sommes trop jeunes… Plus tard, plus tard… c’est un secret entre Maurice et moi ; ne cherchez pas, mademoiselle, vous ne devineriez pas.
Ça m’est égal.
Et à moi donc !… c’est effrayant, mademoiselle, plus on vous regarde, plus vous ressemblez à votre grand’mère.
Alors je peux lui dire que vous aimez le pain rassis.
Mademoiselle, je vous en serai très obligé.
Scène VII
Décidément, ça ne finira pas par un mariage ; je n’ai plus rien à faire ici. Allons ! il faut être philosophe, quand on ne peut pas faire autrement. Il reprend l’indicateur, y trouve la dépêche et, après une courte hésitation, il va vers la grille. Qui demandez-vous ?… Georges Rigal !… C’est moi, mon brave homme… Une dépêche !… Oui, oui, Georges Rigal, chez Maurice Perrier… C’est bien ça… Donnez vite, merci,