sœur que de réputation. Il passe ses congés avec vous. Il fait de vous sa camarade. Quand il s’occupe de photographie, par exemple, vous l’aidez.
Il n’y a pas de danger qu’il me laisse toucher à ses affaires. Il est bien trop regardant.
Vous vous promenez ensemble, vous faites de la bicyclette ?
Oh ! non, monsieur !
Je vous assure, mademoiselle, qu’aujourd’hui les jeunes filles les mieux élevées, les jeunes filles du meilleur monde, roulent sur tous les chemins à bicyclette.
Il faut d’abord en avoir une.
C’est juste, mademoiselle. Demandez-en une à votre généreuse grand’mère.
Elle me recevrait bien.
Et Maurice ? Il a peut-être des économies ; voulez-vous que j’en parle à Maurice ?
Oh ! monsieur !
Oui ou non ?
Monsieur !
Je lui en parlerai. Qu’est-ce que je risque ? Je vous répète qu’il a une vraie tendresse pour sa sœur. D’ailleurs, ne vous comble-t-il pas de cadeaux à votre fête, à votre anniversaire ? Tenez, voulez-vous que je vous dise ce qu’il vous a envoyé la dernière fois ?
Le Beau Danube Bleu.
Je le savais. Il me dit tout. Vous êtes une musicienne très distinguée au piano.