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les vacances de m. dupont

vergure ! Je craignais tant que ce fût encore un iguanodon !

— Pourquoi cela ?

— Parce que je ne tiens pas à posséder plus d’un représentant de chaque famille, et que ce coin regorge d’iguanodons. À mon avis, toute une tribu fuyant l’éruption a dû s’engager dans une zone sournoise du marais et s’y enliser, comme à Bernissart.

— Va pour un ptéro… machin, haletai-je entre deux efforts. Quelle est cette bestiole ?

— Tiens, tiens, vous adoptez le ton bravache, à présent ?

— Moi ? Ai-je donc tremblé à votre connaissance ?

— Suffit, ne vous en défendez pas, j’ai passé par là. Quant au ptérodactyle, c’est le premier être volant, un saurien de l’air, une fin d’iguanodon et un commencement de chauve-souris qui vous procurera de belles surprises.

— Mais encore, racontez-moi…

— Bah ! Dépéchons-nous. Moins vous perdrez de temps, plus tôt vous serez renseigné…

Nous revînmes à la caverne trente jours de suite, environ jusqu’au douze mai, et quand la