Page:Renard - Fantômes et fantoches, 1905.djvu/267

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
251
les vacances de m. dupont

chair, quels muscles, quels organes soutenaient-ils ?

— Vous ne le savez pas, dis-je ?

— Non. Seulement je le présume.


iii


Mon hôte m’avait dit :

— Puisque vous voulez bien collaborer avec moi, je tiens à vous faire débuter par le commencement logique. Laissons le compsognathe de côté. Il nous faut d’abord savoir comment on procède pour extraire les ossements et les empreintes. Aujourd’hui, vous m’aiderez à ajuster les bras de l’iguanodon, pour en finir avec lui, et demain nous gagnerons la caverne.

C’était donc une caverne. Je n’avais pas fait de remarque ; et maintenant, dans l’orangerie, montés sur une échelle, nous fixions à son éclisse de fer un humérus monstrueux.

Le jardinier se montra.

— Je n’ai pas besoin de vous, Thomas, fit Gambertin, monsieur vous remplace.

Le vieux serviteur, avec son rictus madré, sortit.