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tokutaro et murasaki
— Viens-tu ? Aujourd’hui, nous n’avons pas fêté les fleurs nos amies.
Docilement, il la suivit au jardin, et comme d’habitude, on s’arrêta d’abord près du parterre des chrysanthèmes.
— Regarde, Tokutaro, ils ont encore grandi… Voilà celui qui m’a frôlée pour m’avertir ; il se fane un peu, n’est-ce pas ?… Crois-tu qu’ils vivront longtemps ?
— Moins que mon amour, ô Murasaki, car je t’aimerai par delà le Néant…
Mais il était bien triste dans son cœur, parce qu’il ne voyait plus les fleurs miraculeuses.