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Il dit au petit Bulot :

— Je te donnerai deux sous, si tu couches dans le lit de mon frère.

— Donnez-moi les deux sous d’avance, répondit Bulot.

Grand-père Baptiste le coucha, lui mit une ficelle au pied, comme on fait aux gorets ramenés de la foire, se coucha à son tour, et, le bout de la ficelle entre ses doigts, goûta enfin quelque repos. Les plis des rideaux cessaient de grimacer.

Quand il s’éveillait, il écoutait, rassuré, le ronflement de Bulot, et, s’il n’entendait rien, tirait la ficelle.

— Quoi que vous voulez encore ? demandait Bulot.

— Bon ! tu es là, disait grand-père Baptiste, je veux seulement que tu causes.

— Voilà, je cause ; après ?

— Ça me suffit, mon garçon, rendors-toi, pas trop vite.

Une nuit, il tira vainement la ficelle. Il se leva, alluma une bougie et s’en vint voir.

Le petit Bulot dormait tranquille, tourné