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LA FICELLE



À Léon Deschamps.



Son frère étant mort, grand-père Baptiste se trouvait seul au monde. Il avait planté un fauteuil de paille devant sa porte, et il y passait la journée, en hébété, principalement vêtu d’une culotte.

Il ne savait plus comment on réfléchit.

Il dépensait toute sa force à déplacer son ventre de droite et de gauche, et il ne rentrait que le plus tard possible dans sa maison. Mais il ne pouvait dormir, car dès qu’il ne voyait pas, il pensait à son frère. La chambre lui semblait remplie de suie. Il étouffait.