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DAPHNIS. — Non, s’il porte les fleurs à domicile et si elles sont belles.

LYCÉNION. — Naturellement. Ensuite, j’ai prié Myrtale de nous chercher un éventail, une bague, une bonbonnière et quelques bibelots ravissants. Elle n’avait rien en boutique. J’ai dit que nous voulions nous montrer généreux, sans faire de folies toutefois.

DAPHNIS. — Évidemment. Et ce sera payable ?…

LYCÉNION. — À votre gré.


II


LYCÉNION. — Vous avez vu la petite aujourd’hui ?

DAPHNIS. — Oui, cinq minutes seulement. Sa mère a fixé la date. Nous nous marierons dans trois mois, le 18 mai.

LYCÉNION. — Trois mois, c’est long.

DAPHNIS. — C’est trop long. Aussi, n’est-ce pas, nous ne sommes plus obligés de nous