Page:Renard - Comedies Bernouard.djvu/195

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Rose

Pour le punir ! Parce qu’il nous a quittés.

Polyte

Tu veux profiter de son embarras ?

Rose

Trente-cinq alors.

Polyte

Pourquoi trente-cinq ? Il n’y a pas plus de raison de le diminuer que de l’augmenter. Ni trente-cinq, ni quarante-cinq ; quarante, comme avant. Qu’est-ce que tu vois de changé ? Quarante francs, ce n’est pas trop et c’est assez. Quand il faut qu’un ouvrier prélève déjà sur son gain quarante francs pour sa nourriture…

Jacques

Merci, Polyte !

Polyte

C’est naturel ! Je suis content de te revoir. On mange bien quand tu es là.

Rose

On soigne toujours mieux les étrangers.

Polyte

Et puis Rose est plus gaie, toi présent. Je le dis !

Rose

Ça fait une société.

Polyte

Oui, agréable.

Jacques

Vrai.

Rose

Il le dit, il le pense.

Polyte

Je n’en pense pas plus long !