Faites attention !
Oui, je sens que chaque parole que je prononce maintenant ne peut être qu’une maladresse de plus. Tantôt j’ai l’air de quitter une compagne de voyage : moi, je suis arrivé, je descends et je salue, correct et banal ; et tantôt je voudrais dire quelque chose de très profond, de très doux, de décisif, le mot de la fin ; je ne trouve pas. Je ne peux cependant pas sortir à l’anglaise. Mon Dieu, inspirez un pauvre homme, et vous-même, ma triste et généreuse amie, aidez-moi.
Vous me faites peine et pitié ! Ne vous torturez pas. Ne cherchez rien. Ne dites rien et allez-vous en.
Je m’en vais. Si au moins j’étais sûr que vous êtes calmée.
Je suis calme. Allez et soyez heureux… Et votre petit paquet sur la table ?
Oui, j’y pense… Si vous pouviez reposer vos nerfs fatigués, dormir.
J’essaierai. Je suis lasse. Laissez-moi, je voudrais être seule.