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MAURICE
Nous n’aurons pas besoin de faire deux cuisines.
BLANCHE
Vous avez de l’esprit, ce soir.
MAURICE
C’est le bouquet de mon dernier feu d’artifice.
BLANCHE
Et cela ne vous gêne pas de parler ainsi d’une jeune fille qui sera votre femme ?
MAURICE
Est-ce à vous de me le reprocher ? Vous savez bien que je parle sur ce ton, un peu pour vous être agréable.
BLANCHE
Ne nous attendrissons pas.
MAURICE
Je ne m’attendris pas. Nous devisons de nos petites affaires. Et M. Guireau lui-même pourrait écouter.
BLANCHE
Laissez donc M. Guireau tranquille.
Elle se lève, fait quelques pas lentement.
MAURICE
Permettez, chère amie, votre mariage m’intéresse autant que le mien ; je ne veux pas avoir l’air plus égoïste que vous, et puisque mon avenir vous