possible. M. le curé n’en parle-t-il pas, du
haut de la chaire, avec plus d’horreur que
du diable qui se démode ?
Le chef des francs-maçons, c’est M. Combes. Ah ! il nous fait bien du tort auprès des électeurs mariés ! Grâce à lui, la République avance peut-être, mais la paysanne bigote recule ou s’arrête, cramponnée à l’Église.
Elle dit de ceux qui ne vont pas à la messe :
— Ces gens-là, c’est comme M. Combes, ça n’a pas de conscience !
Le mot franc-maçon fera place un jour au mot Combes.
Si M. le ministre de l’Intérieur et des Cultes nous offre la séparation de l’Église et de l’État, il ne sortira jamais du vocabulaire des paysannes. Elles n’appelleront plus franc-maçon le républicain ; elles le traiteront de « combe » au singulier.
— Espèce de combe ! Sale combe !
Seule, d’ailleurs, la paysanne qui abomine l’honorable président du Conseil,