Page:Renard - Bucoliques, 1905.djvu/245

Cette page n’a pas encore été corrigée
237
BUCOLIQUES


— ... Défendu aux Romains de prendre toujours des tas de places.

— Ensuite ?

— Ensuite Vercingétorix, quand il a vu qu’il avait perdu la bataille...

— Tu vas un peu vite.

— J’aime mieux te dire ça d’abord, je te dirai le reste à la fin. Il prend son plus beau cheval, et il arrive vers le roi.

— Le roi ?

— Oui, le chef, César.

— Très bien.

— Laisse, dit Berthe, tu me trompes...

Il jette ses armes et son sabre à ses pieds et il lui crie : « A la condition que tu épargnes mes guerriers. » Mais César, qui était méchant...

— Pourquoi fais-tu cette grimace ?

— Parce que César était méchant... lui a coupé la caboche, et ils se sont encore battus...

— César et Vercingétorix ?

— Leurs peuples ! leurs peuples !... et les Romains ont été forcés d’emprunter aux