— Finis coronat !
Cela suffisait. Personne ne regrettait le reste. On devinait encore qu’Hubert voulait dire :
— Merci ; assez pour une fois. J’en ai jusque-là.
Et ceux qui avaient la tête le plus dure, comprenaient au moins l’un des deux mots, le mot finis :
— Finis, j’ai fini, ça va de soi, n’importe qui, un enfant saisirait.
Quant au mot coronat, peu à peu inintelligible, il frappait par sa sonorité et son mystère. Quel sens lui donner ? À quoi servait-il ? Nul ne savait, mais chacun souriait de confiance, car il faisait bien à sa place.
Il fit mieux encore, dès qu’Hubert s’avisa de le prononcer seul. Il rejeta décidément finis, inutile et banal, et ne garda que cornonat.
Et, aujourd’hui, la marque originale d’Hubert devenu vieux, ce qui le distingue des autres hommes du village, c’est de