Page:Renard - Bucoliques, 1905.djvu/108

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
100
BUCOLIQUES


voilà deux sous pour t’empêcher de battre ta sœur ; mais, dis-moi ce que tu comptes faire après ton certificat d’études ?

— Je mènerai pâtre.

— Paître ?

— Oui, on m’a promis une place là-bas, à la ferme.

— Pourquoi aller si loin ? N’es-tu pas bien sur cette route ? Restes-y donc. La place est bonne. Nous repasserons dans une huitaine, et si vous n’avez pas bougé… Au revoir, mon vieux camarade !… Mademoiselle ! …